samedi 22 décembre 2012

Referendum pour 2014 !


Plusieurs jours d'intenses négociations ont été nécessaires aux deux premières formations politiques représentées au Parlement de Catalogne, Convergence et Union, et la Gauche Républicaine de Catalogne, pour tomber d'accord sur la date d'organisation d'une consultation sur la création d'un Etat catalan. Ce référendum se déroulera en 2014, très précisément trois siècles après la prise de Barcelone par la monarchie espagnole.
Oriol Junqueras (ERC) i Artur Mas (CiU) actual president de la Catalunya

Le président du parti Gauche Républicaine de Catalogne (ERC), Oriol Junqueras, a annoncé le 19 décembre un"accord total" avec le président du gouvernement en fonctions, Artur Mas, membre de la coalition Convergence et Union (CiU), pour une consultation sur l'indépendance de la Catalogne. Ce référendum, dans la suite logique de lagrande manifestation qui a attiré 1,5 million de personnes, le 11 septembre à Barcelone, a été décidé lors d'une heure de réunion au Palais de la Generalitat de Catalogne. Selon M. Junqueras, qui a confirmé que l'investiture du nouveau gouvernement catalan se déroulerait le 21 ou le 22 décembre, la consultation en vue sera organisée "courant 2014 (...) à moins que les deux parties n'en décident le report". Début 2013, un "Conseil Catalan pour la Transition Nationale", sera mis en place, afin d'accompagner le processus annoncé.
Artur Mas al Palau St. Jordi a Montjuic

La gauche et la droite catalanes, d'accord pour de nouveaux impôts
En marge de la consultation, l'accord entre les deux hommes aborde le domaine social et économique, tout comme l'épineuse question des budgets généraux, qui justifiera des réunions conjointes, lors des prochains mois, entre CiU et ERC. Ces deux formations politiques, opposées sur l'échiquier classique séparant la gauche de la droite, signalent un partenariat inédit, qui donnera lieu à de nouvelles taxes et à de nouveau impôts destinés à renflouer les finances publiques catalanes. Parmi ces mesures doit figurer le retour de l'impôt sur les successions, porté sur les tranches les plus élevées parmi les contribuables, tandis qu'un décret promulgué ce mardi par la Generalitat, contre la volonté du gouvernement espagnol, établit un nouvel impôt sur les dépôts bancaires.

LA CLAU

dimanche 16 décembre 2012


Forces militaires ?
Les derniers faits d'actualité détériorent les relations entre le gouvernement catalan et le gouvernement espagnol : après la révélation explosive de l'existence d'une fraction potentiellement séditieuse au sein de l'armée espagnole, favorable à une intervention armée en Catalogne, un projet de réforme du système éducatif a suscité 65 manifestations pour la défense du catalan.



A la tension entre la Catalogne et le gouvernement espagnol sur fond d'indépendantisme latent s'est ajoutée une tournure civique, le 10 décembre, avec 65 manifestations organisées dans l'ensemble de la Catalogne du Sud. Sous le slogan unique "Pour un pays de tous, l'école en catalan", cette mobilisation massive a fourni une réponse populaire à un projet de réforme du système éducatif relativisant la place de la langue catalane à l'Ecole. Mais la nervosité politique reste intacte, suite aux intentions exprimées par ce qu'il convient de nommer les deux parties. Lors d'une conférence de presse, le 12 décembre, le porte-parole du gouvernement catalan, Francesc Homs, a assimilé ce projet à une "réforme constitutionnelle camouflée" , avant de défendre une action unitaire pour préserver le catalan d'une "agression" de l'Etat.

Fébrilité d'un secteur de l'armée espagnole
Cette prise de position s'inscrit dans un contexte grave où intervient un symbole de l'armée espagnole, Pedro Pitarch. Le 6 décembre, ce lieutenant général retraité depuis 2011 révélait l'existence d'un courant, au sein de l'armée, favorable à une intervention militaire en Catalogne, contre le souverainisme, car l'unité de l'Espagne "fait partie de l'ADN" des militaires espagnols. Cette déclaration, nouvelle dans le processus catalan, survient alors que le coup d'Etat espagnol du 23 février 1981 n'a pas quitté la mémoire collective du pays. En parallèle, l'ancien premier ministre espagnol José María Aznar, qui fait autorité au Partido Popular, à la tête de l'Etat, affirmait le 12 décembre que les territoires qui "jouent avec la continuité historique de la nation espagnole" devront en assumer les "conséquences".Cette phrase révèle la dureté de l'ambiance, d'autant que M. Aznar, qui pressent une "accélération de l'aventure vers la sécession", incarne la mutation d'une Espagne profondément droitière et centraliste, issue d'un régime franquiste qui en a constitué le corps idéologique.
"La Catalogne sera meilleure que l'Espagne."
Le porte-parole de l'Economie au sein de l'Union européenne, Amadeu Altafaj, livre son analyse sur l'évolution économique outre-Pyrénées. Selon cet influent analyste, la Catalogne, malgré ses 23 % de chômage et sa dette publique de 45,7 milliards d'euros est mieux préparée que le reste de l'Espagne. Il indique également que la viabilité économique d'une Catalogne indépendante ne fait pas l'ombre d'un doute.


La date incertaine de la sortie de la crise interpelle le fonctionnaire européen Amadeu Altafaj, barcelonais et porte-parole du vice-président de l'Union européenne et commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn. M. Altafaj, interrogé le 13 décembre par la radio sud-catalane Rac 1, jugeait que "la Catalogne dépassera l'Espagne dans sa sortie de crise" car elle "dispose d'éléments" qui rendront cette possibilité"plus visible que dans d'autres communautés autonomes" espagnoles. Selon cet analyste influent, les"déséquilibres économiques", aggravés dans ces régions, "nécessitent des transformations plus profondes" alors que le "tissu économique" et le "potentiel humain" sud-catalans peuvent susciter plus rapidement une nouvelle ère de prospérité "si de bonnes décisions sont prises à Barcelone, Madrid et Bruxelles". M. Altafaj s'est également exprimé sur l'éventualité d'une émancipation catalane, en considérant que la "viabilité économique d'une Catalogne indépendante n'est pas une question très discutable". Prudent, le fonctionnaire européen a pondéré"cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de graves problèmes au sein de l'économie catalane".

Premiers signes de regain économique fin 2013 ?
Les derniers chiffres du chômage en Catalogne du Sud, publiés le 4 décembre, indiquent une augmentation de 0,9 % entre octobre et novembre 2012. Le nombre de demandeurs d'emploi y atteint 652.091 personnes sur 7,5 millions d'habitants, soit 23 % de la population active, contre 25 % pour l'ensemble de l'Espagne. Par ailleurs, la dette publique catalane, la plus élevée d'Espagne, en correspondance au statut de premier PIB détenu par ce territoire, représentait 45,754 milliards d'euros au troisième trimestre. Pour M. Altafaj, la récession économique espagnole se poursuivra en 2013, mais les"résultats des décisions prises jusqu'à présent" seront visibles en fin d'année. Pour la Catalogne, parmi les indices d'une reprise figure une progression historique des exportations, dont les volumes dépassent désormais le marché entretenu avec le reste du territoire espagnol.

jeudi 29 novembre 2012

Una coalició que pot canviar la història de Catalunya


Junqueras a l'esquerra (ERC) i Artur Mas a la dreta (CiU)
Trois jours après des élections qui ont réduit ses forces au Parlement catalan, le président Artur Mas a officialisé un accord avec la Gauche Républicaine de Catalogne. Celle-ci s'engage à soutenir l'investiture de M. Mas et à l'épauler pour l'adoption du budget 2013, tout en signalant une volonté d'opposition "loyale". 



Le résultat imprévu des élections catalanes du 25 novembre, conclues par la perte de 12 sièges sur les 62 dont disposait la majorité nationaliste de centre-droit de Convergence et Union (CiU), est suivi d'une entente salvatrice pour le président catalan, Artur Mas. Le 28 novembre, à l'issue de trois jours de débats contradictoires au sein de CiU, ce parti s'est accordé avec la Gauche Républicaine de Catalogne (ERC), de centre-gauche et indépendantiste. Le président de cette formation, Oriol Junqueras, fort de 21 députés sur une assemblée parlementaire qui en comprend 135, a accepté le principe d'un appui, nécessaire à l'investiture de M. Mas et à l'approbation des budgets 2013. Mais ce soutien s'accompagnera d'un rôle d'opposition incarné par ERC. Cette configuration étonnante relie deux formations politiques souverainistes, mais opposées dans les méthodes anti-crise. Cet équilibre induira une "opposition responsable" qui garantira une "stabilité parlementaire", selon M. Junqueras, qui a promis un partenariat "loyal".


Référendum sur l'indépendance 
En accord avec sa campagne menée sous le slogan "La volonté d'un peuple", Artur Mas a adressé un courrier à l'ensemble des adhérents de la coalition CiU, le 28 novembre, leur assurant de la tenue d'une consultation sur la constitution d'un Etat catalan "dans les quatre ans à venir". L'artisan du processus actuel y affirme  que la proportion de députés favorables à l'indépendance, au sein du Parlement de Catalogne, à Barcelone, a "plus de force que jamais". Malgré un affaiblissement de CiU, qui reste dominant au sein de la chambre catalane, le scrutin du 25 novembre aura été l'occasion d'une ventilation des dynamiques indépendantistes sur le spectre droite-gauche.

lundi 26 novembre 2012

Artur Mas (CiU) encara, però Jonqueras (ERC) de més


Contre toute attente, la coalition Convergence et Union a manqué les élections catalanes du dimanche 25 novembre en passant de 62 sièges à 50 parlementaires. L'addition des 21 sièges acquis par la deuxième force, la Gauche Républicaine de Catalogne, et des 3 sièges des Candidatures d'Unité Populaire, situe la majorité souverainiste à 74 sièges sur 135. Cette fragile majorité complique la tenue d'un référendum sur l'indépendance de la Catalogne, mais le président catalan, Artur Mas, avancera "sans renoncements".



Les urnes ont contredit les sondages, dimanche 25 novembre, en attribuant 30,6 % des voix à la coalition au pouvoir en Catalogne, Convergence et Union (CiU), soit 50 députés sur les 135 que compte le Parlement du territoire. La « majorité exceptionnelle » appelée de ses voeux par le président catalan, Artur Mas, créant les conditions optimales d'un référendum d'autodétermination, ne s'est pas produite. Ce résultat imprévu est issu d'un scrutin qui a suscité un taux de participation de 69,5 %, le plus élevé depuis les premières élections de Catalogne ultérieures au régime franquiste, organisées en 1980. Faisant les frais d'une politique de coupes budgétaires, sans pouvoir capitaliser sur un réel engouement social pour l'indépendance, le président en fonctions, vainqueur amer de ce rendez-vous démocratique, devra, en toute logique, composer avec la Gauche Républicaine de Catalogne (ERC) et ses 21 députés. La courte majorité parlementaire favorable à la création d'un Etat catalan représente cependant un total de 74 élus, par ajout des 3 sièges obtenus par les Candidatures d'Unité Populaire (CUP), marxistes-léninistes et indépendantistes. Mais dans la soirée, Artur Mas manifestait une conviction intacte envers le processus d'autodétermination : "Nous maintenons le cap, sans renoncements, mais dans l'objectif de bâtir les grandes majorités dont nous avons besoin".

Le Parti Socialiste perd 8 sièges et "Citoyens" progresse 
Les autres composantes de l'hémicycle catalan sont le Parti Socialiste de Catalogne, partisan d'une Espagne fédérale, qui a obtenu 20 sièges, et le Partido Popular du premier ministre Mariano Rajoy, à 19 sièges, partisan d'une Espagne centralisée. Parallèlement, la formation Ciutadans (Citoyens), d'inspiration jacobine, s'est adjugé 9 sièges, contre 3 auparavant, cristallisant un idéal bi-culturel distinct des idéaux de droite dérivés du franquisme. En outre, cette échéance comporte 13 sièges pour la coalition Initiative pour la Catalogne - Les Verts, favorable à une consultation sur l'indépendance, mais prioritairement centrée sur les problématiques sociales.

Un pari difficile, observé par l'Union européenne
Ce scrutin était voué à conforter Artur Mas, parvenu à mi-mandat et engagé dans une dissolution parlementaire précédant une démarche de création d'un Etat catalan. Bien qu'aucune procédure standardisée n'existe au sein de l'Union européenne pour ce cas de figure, la Commission européenne suit ce scrutin de près. L'exécutif communautaire "prendra note" des résultats et sera attentif à une éventuelle "annonce" de M. Mas,"qui puisse accélérer les choses", selon le cabinet de son président, José Manuel Barroso, interrogé le 25 novembre au matin par l'Agence Catalane d'Informations. Le problème catalan dépasse ainsi le cadre régional ou national pour atteindre une résonance internationale, comme en témoignait la présence de 50 médias étrangers à Barcelone. La Commission insistait sur sa neutralité dans le processus actuel et affirmait ne pas intervenir avant que le gouvernement catalan ne "convoque un référendum", que l'Etat espagnol a promis de dissuader, ou "interpelle directement l'Union européenne".

LA CLAU

samedi 24 novembre 2012

ENQUETE (partie 2)

L'indépendance catalane


Ce 25 Novembre, la Catalogne pourrait bien faire un pas de plus vers l’indépendance. Cette puissante région autonome du nord-est de l’Espagne va élire son Parlement. En convoquant des élections anticipées, le président de la région, Artur Mas, espère obtenir une majorité absolue et avancer vers son but : un "État souverain".

L'Espagne est morte, longue vie pour la Catalogne. Europe, ne regarde pas a cote...

• Qui sont les indépendantistes ? Artur Mas, président de la région autonome de Catalogne depuis trois ans, est à la tête de la coalition de la droite nationaliste Convergencia i Unio (CiU). Au cours de la campagne, il a centré son discours sur la question de l’indépendance et promis d’organiser un référendum sur l’autodétermination dans les quatre ans. Actuellement, la CiU est la première formation du Parlement, avec 62 des 135 sièges. D’autres formations, comme Esquerra Republicana, de gauche, se sont aussi prononcées en faveur d’un État catalan souverain. Et le 11 septembre dernier, 1,5 million de Catalans (sur 7,5 millions d’habitants) sont descendus dans la rue pour réclamer l’indépendance.

Artur Mas 

• Pourquoi veulent-ils l’indépendance ? La région, qui est la plus endettée d’Espagne, s’estime "spoliée" et "volée" par Madrid. Elle serait lésée par un déficit fiscal de 16 milliards d’euros annuel, qui couvrirait sa dette de plus de 40 milliards, des chiffres que la capitale espagnole conteste. La région a toujours eu une identité culturelle et linguistique forte, mais la crise a ravivé les frustrations face au pouvoir central. En 2010, le Tribunal constitutionnel espagnol a rejeté plusieurs articles du nouveau statut d’autonomie régionale, notamment celui reconnaissant une nation catalane. De quoi alimenter encore le sentiment de frustration dans cette région dont le PIB est comparable à celui du Portugal.


• Quelles sont leurs chances ? Les indépendantistes sont donnés favoris des élections régionales et peuvent espérer recueillir, toutes formations confondues, les deux tiers de sièges. Mais tout n’est pas gagné pour Artur Mas et ses partisans : selon un récent sondage de El Pais, seuls 46% se prononceraient pour l’indépendance en cas de référendum, un chiffre qui tomberait à 37% si la Catalogne devait alors sortir de l’Union européenne.
Cartell de la CiU para les eleccions del Parlament de Catalunya
• Qu’en dit Madrid ? Ailleurs en Espagne, les velléités indépendantistes catalanes font grincer des dents. Le roi Juan Carlos s’est fendu d’une lettre ouverte dans laquelle il s’alarme face au "défi" que représenterait une telle évolution. Le Premier ministre Mariano Rajoy s’est lui-même jeté dans la bataille, en refusant par exemple d’accéder à la demande d’autonomie budgétaire catalane. Plusieurs grands noms de la culture espagnole, comme le réalisateur Pedro Almodovar et l’écrivain Mario Vargas Llosa, ont également pris position contre l’indépendance de la Catalogne, en signant un manifeste publié par El Pais.
Dibuix de la bandera catalana en la bandera europea

dimanche 4 novembre 2012

ENQUETE (partie 1)

L'indépendance catalane

Image connue de la manifestation du 10 juillet 2010 
Tout commence en Juillet 2010. Plus d'un million de personnes se retrouvent dans les rues de Barcelone pour que la communauté autonome de la Catalogne devienne indépendante de l'Espagne mais faisant parti de l'Union Européenne. En attendant de l'arrivée d'Arthur Mas le 27 décembre de la même année, l'état espagnol "enfle" de plus en plus la Catalogne comme le montre le dernier relevé de la Catalogne par l'état espagnol : environ 20% du PIB (produit intérieur brut) c'est-à-dire environ 40 milliards d'euros et ne reverse que 57 centimes, un scandale. En 2011, Artur Mas, faisant parti du parti politique Convergència i Unió constitue les droits des catalans sans y faire vraiment attention. Il va falloir attendre Juillet 2012 pour comprendre. Ce mois-ci, l'Assemblea Nacional Catalana décide d'organiser une "méga" manifestation le jour de la Diada Nacional de Catalunya (voir article 11 de setembre, jovent dels Paisos Catalans, endavant). Début septembre, de nombreux drapeaux catalans et estelades commencent à s'installer sur les balcons des immeubles de la ville. Le grand jour, presque tous les barcelonais pour l'indépendance allaient à l'événement ou encore comme les espagnols sur la télévision catalane TV3, diffusant l'avant manifestation sur sa chaine d'informations (3/24) de midi jusqu'à 17h et la manifestation sur la chaine principale TV3 de 18h à 23h. Ce jour, les rues commençaient à se remplit petit à petit et les bus de toutes les communes catalanes arrivaient en masse devant la Passeig de Gracia et toute la ville fut paralisée. Mais vers 18h, les comptes sont faits : 1,6 million de personnes dans les rues selon la Guardia Civil (rappelons que Barcelone est peuplée de 1,7 millions d'habitants) mais selon l'ANC (Assemblea Nacional Catalana) il y eu plus de 2 millions de personnes dans les rues (voir article Catalunya, nou estat d'Europa). 
Manifestation du 11 septembre 2012.
Cela eu un impact considérable sur les catalans, les espagnols et les européens. Un peu plus tard, fin septembre, Artur Mas rendit visite au premier ministre espagnol Mariano Rajoy, pour négocier un pacte fiscal, qui permettrai à la Catalogne à relever les impots aux citoyens et de ne pas se faire prendre l'argent par l'état espagnol pour les régions les plus pauvres comme l'Estrémadure ou encore l'Andalousie de Séville, Cordoue, Malaga, Cadiz et Grenade mais c'est peine perdue... Mais de quel endroit vient toute cette richesse, ce PIB de 200 milliards d'euros de la Catalogne ? Et bien tout simplement des PME-PMI et du commerce transnational catalan : presque 30% des produits espagnols usés dans les pays étrangers sont catalans, et souvent exportés par des PME, des moyennes entreprises à presque 99,5% (voir article Presque 30% des produits espagnols utilisés sont catalans) et pourtant ces entreprises-ci veulent à 66,8% l'indépendance de la Catalogne sur un sondage fait en fin octobre aux patrons des PMI-PME dont 84% des PMI-PME faisants parties du système catalan PIMEC (PMI et PME catalanes se rassemblants pour former un grand échange commercial et d'exportations dans le monde entier)  sont pour, tandis qu'au même sondage, 57% (environ 4,4 millions de personnes) des catalans civils veulent l'indépendance (voir article 57% des catalans veulent l'indépendance).
CiU=Convergencia i Unio

SECONDE PARTIE A VENIR SUR LE REPORTAGE "LA INDEPENDENCIA PAS A PAS, 30 MINUTS" DE TV3